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 D-odoran

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D-odoran
Guildien
D-odoran


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MessageSujet: D-odoran   D-odoran EmptyMar 13 Fév - 14:29

*Dans un silence de mort, Déo s'approche d'un livre réduit en cendre, sur le sol dur et terne d'une taverne... Qui a lancé la boule de feu qui a détruit le livre d'histoire de la guilde ? quelle importance, le réultat est là... le livre où chaque membre de la guilde a déposé un message, un texte racontant son histoire, son témoignage... réduit en poussière...
Prime et Cool s'avancent, tout aussi dépités...
Nul ne semble vouloir bouger... Venus et Bibi regarde de la table que les autres ont quitté, sans oser s'approcher...
Soudain Cool se détourne et s'en va, réveillant légèrement ses compères, sans les faire bouger pour autant.
Puis il revient, des feuilles, des stylos et un classeur en bois d'abraknyde à la main. Il pose quelques feuilles sur la table, une dans les mains de Venus en la regardant gravement, puis une dans les mains de Déo, avec un stylo.
Prime prend les restes de l'ancien livre, se détourne et sort de la taverne. Déo se dirige, avec Cool vers la table où Bibi et Venus regardent fixement les feuilles blanches.*


Voici mon nouveau témoignage.
Mon nom est D-odoran, mais l'ont m'appelle en général Déo.
Je suis née dans une famille autrefois gaie et heureuse. Ma mère était (et est surement toujours) une féca belle et délicate, mais résistante comme un craqueleur. Mon père était parait-il un robuste sadida.
Je dis "parait-il" car en fait, lorsque je suis née, la famille n'a plus jamais été gaie ni heureuse...
Dès mon plus jeune âge, mes pouvoirs se sont révélés. Lorsque je frappais du pied ou des mains, déjà dans mon berceau, le sol et les murs de la maison tremblait. Bien sùr, la maison ne résista pas longtemps, et mes parents furent vite obligés de reconstruire une maison. Un jour, mon père qui était allé chercher du bois d'abraknyde pour la porte... ne revint jamais...
Ma mère, que les armures ne protégeais pas assez contre les séismes que je créais, quitta peu de temps après la maison à moitié construite, alors que je savais tout juste marcher et parler.

Je suis alors partie à l'aventure, cherchant une nouvelle famille... ou peut-être mes propres parents...
En arrivant au sud d'Astrub, je m'apperçu que les tremblements de terre que je créais en marchant blessaient voire tuaient les tofus... Je m'amusais donc quelques temps à les chasser pour les plumer et récolter leurs oeufs.
Un jour, me baladant dans la ville d'Astrub, je rencontrais un sacrier qui m'apprit un grand secret : les tofus que j'aimais tant chasser pouvait se manger ! Il m'appris donc comment les plumer et les préparer... puis comment préparer d'autres mets rafinés à partir des autres animaux de ce monde.
A force de plonger les mains dans le corps d'animaux pour en extraire les parties charnues et délicieuses, de goûter tout ce que je cuisinais ou voulais cuisiner pour être sure de créer les meilleurs plats... ma peau sombre se teinta de rouge... mes cheveux bleus-verts comme ceux de mon père devinrent violets... et je laissais sur mon chemin une odeur de sang sécher... ce qui me valut mon nom. (Depuis lors, j'ai oublié le nom que m'avait donné ma mère.)
Mais mon pouvoir faisaient toujours fuir les gens autour de moi, et je restais seule, apprenant à marcher le moins possible pour ne pas faire souffrir la terre et les habitants... quand un jour, au détour d'un chemin, un vieil enutrof me hêlat. A travers ses vieux binocles embués, il crût reconnaître le visage de ma mère.
"Tu lui ressemble tellement, que j'ai cru que c'était toi !" finit-il par avouer. "Mais tu m'as l'air un peu seule... Que penserais-tu de venir parmis nous ?"
C'est ainsi que je fût recrutée par les D-co... ma nouvelle famille.

Parmi eux, je découvrit le plus beau et le plus doux des sacriers, dont je ne sùut plus jamais me passer ! Je l'épousais quelques temps après, et nous eûmes une fille il y a peu de temps.

Bibi et Kusuri, je vous aime... J'ai enfin retrouvé une famille gaie et heureuse !
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D-odoran
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